BONJOUR ET BIENVENUE DANS NOTRE "BALLADE" !

CARNET DE ROUTE

SAMEDI 24 JUILLET 2010







Nous partons de B. le matin vers 10 h 30. Direction Clermont Ferrand. Sur la route, nous nous arrêtons pour pique-niquer.Vue sur le Puy de Dôme.  


Arrivée à Clermont Ferrand vers 15 h. Nous nous dirigeons vers le parking FT de la ville, car c'est ici que notre voiture restera pendant notre marche. Il faut tout sortir de la voiture, enfiler les chaussures de marche, fixer le sac destiné au Carrix. Dans le coffre ne resteront que les bagages destinés aux quelques jours que nous passerons à St Genest-Malifaux.

 





Afin de repérer au mieux les tee-shirts des uns et des autres dans les sacs, les enfants ont chacun une couleur définie. Clément sera toujours en rouge, Camille en violet, Etienne en orange et Anne-Charlotte en rose.
Les sacs les plus légers sont ceux des deux petits. Ils contiennent chacun : une taie d'oreiller, une paire de tongs, un maillot de bain, une paire de lunettes de soleil, une casquette, un doudou.
Les deux grands ont la même chose, moins le doudou et + un matelas autogonflant et le duvet de leurs jeunes frère/soeur. Clément aura en supplément les deux tapis de sol des deux petits. Franck et moi portons tout le reste répartis dans les sacs à dos ou sur le Carrix. 
Une fois chacun son sac sur le dos, nous nous dirigeons vers la gare. C'est là que nous prenons un car qui nous emmène au Mont Dore.

A notre arrivée au Mont Dore vers 18 h, nous trouvons facilement le camping municipal des Crouzets qui se trouve à 5 minutes de la gare. Le temps est mitigé. Franck se propose au montage des tentes avec Clément et Camille pendant qu 'Etienne, Anne-Charlotte et moi partons dans le centre faire quelques courses.

Nos appartements : 1 tente T3 et 1 tente T4 ultralight "Pro" : rien que cela :) !! 




Au menu ce soir là :  petit salé aux lentilles et raviolis. Petits suisses, bananes. 




DIMANCHE 25 JUILLET 2010 :
Le MONT DORE / SUPER BESSE




Il a plu durant la nuit et l'humidité n'est pas notre "amie" ce matin. Levés vers 8 heures, nous prenons une douche, remballons nos affaires et prenons notre petit déjeuner dans notre allée de camping (!) qui est sèche par rapport à la pelouse. L'essentiel du matin : du lait, du cacao, du pain et de la confiture. 

Il est 10 h 30 lorsque nous quittons enfin le camping. Nous nous dirigeons vers le centre du Mont Dore et traversons la ville. Nous sommes heureux de montrer aux enfants le lieu d'arrivée de la Transvolcanique à l'issue de la première journée de course. Etant donné la composition de la famille et le matériel que nous trimballons, nous ne passons pas inaperçus. Chacun chacune nous fait un sourire ou s'arrête pour poser des questions sur le Carrix qui transporte nos affaires.

Nous empruntons le chemin des montagnes pour prendre le GR4E en direction du Sancy.
Ce chemin nous mène tout d'abord à la STATION DU MONT DORE, après un fort dénivelé qui nous laisse "perplexes" sur la suite des évènements... Effectivement on peut dire que nous commençons très fort !!
Tout en avançant, nous regardons par dessus notre épaule la ville du Mont Dore tout en bas dans la vallée. 




Objectif : le Puy de Sancy, tout droit, en face et encore plus haut .... 
Tout à l'heure nous étions tout en bas dans le creux de la vallée



Nous arrivons enfin à la STATION du Mont Dore qui se trouve juste au pied du Massif du Puy de Sancy (la grande montagne en haut !).



Si nous ne voulons pas passer la nuit sur la crête, nous n'avons pas d'autre choix que de prendre le téléphérique du Sancy (cf. cabines sur la photo) qui va nous monter en haut sur le plateau. La vue est tout simplement magnifique malgré le ciel qui s'est voilé. Tout en bas la ville du Mont Dore semble nous souhaiter bonne route.



Il nous faut maintenant suivre le sentier sur le "plateau" qui nous mènera à Super Besse qui est notre première étape. Cette ballade fait partie de celles que nous avons préféré tant le paysage est beau. Malgré les gros nuages et la peur de ne pas être arrivés le soir en bas (car nous sommes tout de même à 1880 mètres d'altitude), nous progressons à notre rythme et rencontrons beaucoup de promeneurs qui semblent horrifiés lorsque nous leur annonçons notre destination finale (St Etienne). Beaucoup cependant nous souhaitent bon courage tout en précisant qu'eux "ne le feraient certainement pas".









Notre première GRANDE RENCONTRE est celle que nous avons eu ce jour avec ce berger, qui avec ses 3 chiens, veillait du haut de la montagne sur 2000 bêtes. Il a longuement discuté avec les enfants. Nous repartons rassurés par son discours : nous ne sommes pas des "promeneurs du dimanche qui nous font ....." mais de vrais marcheurs". (OUF !)



Nous suivons les pistes de ski et nos mollets et pieds sont mis à rude épreuve pendant une 1 h 30 jusqu'à Super Besse : c'est presque pire que la montée !









Une fois en bas nous prenons un rafraîchissement bien mérité et demandons à la restauratrice si elle connaît un lieu où nous pourrions monter nos tentes pour la nuit puisqu'il n'y a pas de camping sur la commune. Cette dernière nous indique un emplacement juste au-dessus de son restaurant, au pied de la cascade, où nous serons en retrait à l'abri des regards ! Puis comme nous ne souhaitons pas aller "en ville" chercher de quoi manger, nous lui commandons une truffade (spécialité auvergnate) que nous viendrons chercher vers 19 h 30 puisqu'elle nous autorise à la déguster sur notre lieu de campement. Génial !






La truffade



Après ce très bon repas, nous nous couchons réchauffés, berçés par le bruit de la chute d'eau juste au-dessus de nos tentes. C'est pas beau la vie ?   



                        LUNDI 26 JUILLET 2010 :
SUPER BESSE / CHAUMIANE





Il fait frais lorsque nous nous réveillons ce matin. Après un petit déjeuner rapide (il fait vraiment très froid !), nous quittons notre campement, allons déposer la poële prêtée sur la terrasse du restaurant et reprenons la route. Première chose indispensable : acheter du pain pour le casse-croute de midi. Ceci fait, nous quittons la station de Super Besse et empruntons le "chemin de découverte" de l'autre côté de la ville qui devrait nous emmener au Lac Pavin de manière + rapide que le GR. 


Hier, nous étions en face, tout en haut sur la montagne !
  
 Sauf que : raté ! Ce chemin nous fait contourner une montagne et passer par des chemins très escarpés.






Le lac qui nous semble très près est en réalité très loin.. et puis, il y a les premiers "tiraillements" dans les mollets (dûs à la première journée de marche et à la grosse descente d'hier). Nous nous faisons rattraper par une jeune fille (saisonnière dans une crêperie à Super Besse) qui se fait une petite ballade jusqu'au lac Pavin puisque c'est son jour de congé. Elle marchera un peu avec nous et continuera sa route. 
Finalement, nous arrivons bien fatigués au pied du site et nous arrêtons dans un bar restaurant où nous pouvons confectionner et manger nos sandwichs. Naturellement, nous commandons des boissons et en profitons également pour remplir les gourdes.





Après notre pause, nous atteignons le lac qui est très beau. Le temps ne cesse de changer. Au froid (polaire), succède le vent (k-way) et ensuite le soleil (t-shirt). Nous devons sans cesse enlever ou remettre un vêtement.




Nous avons retrouvé le GR 30/GR 41 qui nous fait longer le lac Pavin sur sa moitié droite (sur la carte) et poursuivre par les sentiers jusqu'au lac de Montcineyre. C'est sur cette partie de la rando que nous avons rencontré le plus de promeneurs ou randonneurs. Nous avons un peu ralenti notre rythme car les gens étaient très étonnés de voir une petite troupe comme la nôtre et nous arrêtaient souvent pour nous poser des questions sur notre périple, sur l'âge des enfants, notre carrix, etc. . . 







Enfin nous arrivons à Chaumiane, petite commune près de Compains. C'est là que nous avons choisi de nous arrêter dans un gîte d'étape, faute de camping et car dans l'obligation de trouver des sanitaires (douches) après la nuit précédente où nous avions fait du camping sauvage.

Nous sommes accueillis par un Saint Bernard appellé Beethoven (à la grande joie des enfants !) et par .... une chauve-souris collée sur le mur devant la porte ( à ma grande joie ... et là c'est ironique :)).  Nous aurions dû comprendre que ce signe était de mauvaise augure puisque ce gîte était tout simplement DEGOUTANT. Tout était sale, du sol jusqu'au plafond. Nous n'avons pas pu aller dans les douches sans nos tongs, et il ne fallait surtout pas laisser tomber ses vêtements ou sa serviette par terre.. La literie au dortoir était INFECTE et la vaisselle crasseuse. Lorsque nous avons ouvert le frigo il y avait une veille motte de beurre et le reste était vide et moisi (!!!). L'éponge sur l'évier était grouillante et gluante...Lorsqu'on pense aux microbes que peuvent contenir les éponges, au secours !! Bref, nous ne recommandons pas ce gîte, c'est clair.

Franck, parti à la recherche d'un commerce n'a rien trouvé. Interpellé par une habitante du hameau, il lui a acheté un paquet de purée et un jus de fruits pour le matin (il nous reste aussi des suisses). Heureusement qu'une famille de randonneurs (en ballade sur deux jours dans le coin) a partagé avec nous sa marmitte de spaghettis à la bolognaise !! Ce geste a été fortement apprécié !

Plus tard, Franck et les enfants ont suivi cette famille pour visiter la fabrique de fromages (en face). De mon côté je suis restée faire la vaisselle (avec MON éponge).

   



Le mot d'ordre pour la nuit : surtout ne pas poser la tête sur les coussins dégoûtants du gîte !!




Précisons tout de même que la nuit fut bonne malgré la saleté (fatigue aidante) et que nous n'avons pas encore vu la propriétaire !


MARDI 27 JUILLET 2010 :
CHAUMIANE / BOUTARESSE





Départ du gîte vers 10 h. Nous partons en direction de St Alyre es Montagne ou plus exactement pour Boutaresse où nous avons réservé un gîte. Le départ est un peu dur car nous avons beaucoup marché la veille..  et que nous commençons par une terrible montée (comme presque chaque matin !) mais les sourires et l'énergie sont toujours là ! Pour la petite histoire, Franck s'est permis de faire une réflexion à "la jeune fille de la maison", et... là, franchement il a été très TRES gentil. Elle s'est montrée étonnée par notre mécontentement (!!!!!!). Il y a vraiment des gens qui ne doutent pas d'eux-même !





C'est sur le plateau du Cézallier que nous faisons une pause dans un petit bar/restaurant (on se demande ce qu'il fait là, tout seul !!??). Hélène, la restauratrice est absolument charmante. Nous déjeunons d'une assiette de charcuterie, salade lentilles & tomates, plateau de fromage.
Puis Hélène offre des parts de gâteau à toute la famille ! Et puisqu'elle connait le propriétaire du gîte où nous nous rendons, elle griffonne un petit mot sur une carte et nous le remet afin que nous le lui portions ! Nous voilà donc marcheurs/facteurs !!










Nous traversons de grandes plaines à la rencontre de magnifiques troupeaux de salers. Sur le chemin, de nombreux poteaux nous indiquent que nous suivons une partie du "circuit des vaches rouges". (logo vache peint sur des arbres ou poteaux). 




Instant magique : la course folle des vaches (des deux côtés du sentier que nous suivons) qui semblent venues nous saluer. La terre tremblait, c'était impressionnant !





Tout au long du chemin, nous nous ravitaillons en eau dans les bachats ou chez l'habitant. A Jassy par exemple où résident une vingtaine d'habitants (!). C'est en marchant que l'on prend la réelle mesure du "kilomètre". Parfois les panneaux sont décourageants : reste 2,5 km... mais cette distance est énorme lorsque l'on a hâte d'arriver à l'étape !!! Le mot "persévérance" prend son sens ...

En fin d'après-midi nous arrivons à Boutaresse (joli petit hameau) au gîte de Christophe. Celui-ci nous accueille avec un verre de sirop, puis il nous montre les chambres. Il a, comme convenu, pris du pain et des oeufs qui nous attendent au frigo. Dans ce gîte nous rencontrons un vététiste qui est parti de Clermont Ferrand et se rend à Sète (!!!). Lui est tout seul. Nous l'avons croisé semble-t-il, vers le Bistrot d'Hélène sur le plateau.


Ce soir grand luxe : une chambre pour les parents, une chambre pour les 4 enfants, couettes, oreillers. Tout est beau et propre ! Nous faisons notre petite lessive, préparons le repas et après une bonne douche passons à table. 

Lorsque les enfants sont couchés, Christophe vient nous chercher Franck et moi pour rejoindre la maison familiale un peu plus bas. Sa soeur joue de l'accordéon près d'un immense feu de joie. Famille, amis, voisins sont là. Nous avons droit à un verre de vin et une part de tarte à la myrtille. Et Christophe nous raconte les "histoires extraordinaires" du petit village de Boutaresse. Sa bonne humeur et sa joie de vivre sont contagieux. Son accent et le patois auvergnat sont charmants. C'est la récompense de la journée après les efforts...



MERCREDI 28 JUILLET 2010 :
BOUTARESSE /ANZAT LE LUGUET
 



Avec notre hôte avant le départ !



Nous quittons Christophe et son gîte avec un petit pincement au coeur. Ce dernier ne nous laissera d'ailleurs pas partir sans courir chez ses voisins chercher du pain (car "il n'y a rien" dit-il, sur la route entre Boutaresse et Anzat le Luguet).


Nous reprenons donc le GR et traversons une vaste forêt qui nous fait déboucher sur le petit hameau de Parrot. A cet endroit, nous rencontrons de jeunes cavaliers qui sont en colonie de vacances. Sur cette colline, le centre d'accueil et les enfants semblent seuls au monde ! 







Nous continuons notre chemin jusqu'à Anzat le Luguet et arrivons vers 15 h (ce qui est tôt par rapport à d'habitude). Nous nous arrêtons au bar pour boire notre dorénavant traditionnel "diabolo", manger une glace et faire des courses au petit magasin d'alimentation que tient la dame du bar en plus de la boulangerie.

Puis, nous repartons en direction du GR. Franck, qui a un peu d'avance, s'est arrêté dans le pré d'un particulier, près d'un cimetière (!). Il a interpellé la propriétaire qui lui a tout de suite proposé de nous installer pour la nuit. Cette jeune femme s'appelle MATHILDE et c'est une autre TRES BELLE RENCONTRE de cet été. Elle est lyonnaise, vient en vacances dans la maison familiale avec ses 3 filles (elle est en congé parental) tandis que son mari travaille. Un couple d'amis : Estelle et Yann sont avec elle pour une semaine. Ils ont deux enfants. 

Nous nous installons, faisons notre toilette, dînons. Ce soir là, Anne-Charlotte décide de faire la vaisselle... alors JE lui demande si  "je peux "aider" .... :) !



A côté du cimetière nous ne serons pas dérangés !



Mathilde nous ouvre la grange et branche un tuyau d'eau. Nous pouvons remplir des bassines pour notre vaisselle et pour la toilette. Nous pouvons aussi utliser ses toilettes dans la maison.








Le soir, Mathilde et ses amis nous invitent, Franck et moi, à boire une petite tisane. Nous passons une très agréable soirée à discuter comme si nous nous connaissions depuis longtemps et ne coupons pas à la tradition d'écrire un petit mot dans le "livre d'or" de la maison.


  

Nous retournons à nos tentes vers 23 h 30, avec la promesse de revenir le lendemain avec les enfants pour partager tous ensemble un petit déjeuner avant de repartir.
        
                   
                   JEUDI 29 JUILLET 2010 :
ANZAT LE LUGUET / BLESLE 


Les jumelles et la petite dernière de Mathilde
Après le petit déjeuner "familial" convenu et pendant que nous continuons à ranger nos affaires, Etienne fait un petit tour en jeep ! 






Puis nous reprenons notre route vers Blesle. 



Depuis quelques kilomètres un chien nous suit. Il n'y a rien à faire pour le faire partir. Chaque fois que nous lui crions de s'en retourner il fait mine de s'asseoir ou de se coucher ou alors il disparait pendant quelques minutes, puis nous le retrouvons par devant nous derrière un bosquet !



Nous faisons une très belle ballade sur le flanc d'une montagne qui nous place face à un merveilleux panorama. Sur la route, des vaches, des ânes, des chevaux. Nous nous arrêtons pour pique-niquer sur des gros rochers au milieu du chemin. Il fait un beau soleil !

Pardon pour la bouche pleine  ... mais là , c'est le casse-croûte !









Nous progressons sur le GR 41, mais la route est ardue. Et même si le paysage et les chemins sont très différents au fur et à mesure de notre parcours (flanc de montagne, sous-bois, etc.) peut-être avons-nous vu trop long ce jour ? Nous sommes tous fatigués et ne voyons pas le bout du chemin... Du coup, les pauses se multiplient même si elles sont plus courtes et le découragement est de la partie ce jour. Le chien quant à lui nous a quitté après environ 5 kms.

Enfin nous arrivons à Blesle. C'est un village d'architecture médiévale qui fait partie des plus beaux villages de France et se trouve sur le chemin vers St Jacques de Compostelle.


Nous trouvons rapidement un petit commerce qui nous permet de nous ravitailler pour le soir, le petit déjeuner et le casse-croûte du lendemain midi. Nous achetons aussi quelques bonbons pour remonter le "moral" des troupes !!







Et puis c'est l'horreur ... Comme nous le verrons au fur et à mesure de notre expédition : le camping n'est bien entendu jamais en ville mais à l'EXTERIEUR, et là, il est à 1,5 km du centre, ce qui n'est en apparence (c'est à dire en voiture) pas grand chose mais ce qui est ENORME à pieds après 15 km déjà effectués. Ce jour là, nous avons cru que jamais nous n'arriverions !

Le camping de Blesle heureusement nous récompense de nos efforts. Il est coquet. Il laisse à disposition des campeurs sans matériel comme nous, des tables et des chaises. Il nous permet de faire une "big" lessive et un séchage !! Génial.

Pendant le dîner, comme nous n'avons plus nos polaires, nous sommes obligés de mettre nos k-way car l'air est frais. Après, nous récupérons notre linge tout chaud (la récompense de la journée ?).  







Nous passons une nuit agréable et nous demandons si nous n'allons faire un jour de pause ici (non prévu au planning mais peut-être indispensable vu notre état de fatigue ce soir).





              
VENDREDI 30 JUILLET 2010 :
BLESLE/SAINT BEAUZIRE






Le matin est frais lorsque nous nous levons. Pendant le petit déjeuner, nous avons décidé de continuer la route mais d'avancer doucement aujourd'hui. Ainsi, Franck et moi prenons notre temps pour ranger notre matériel et faire les sacs tandis que les enfants jouent au ping-pong ou autres jeux sur le camping.

Départ à 11 h 30 (les randonneurs zen !) en direction de Brioude, sachant que nous devrons nous arrêter quelquepart (?) entre Blesle et Brioude car la distance est trop longue entre les deux.




Nous prenons la route goudronnée car nous sommes un peu fatigués et Franck souhaite "rouler" sur du plat. Nous nous arrêtons vite dans le petit hameau de Grenier-Montgon (123 habitants) où nous mangeons nos sandwichs et notre Saint Nectaire devant la petite église. C'est le premier jour où l'on a vraiment chaud. Non seulement car le soleil brille, mais aussi certainement car nous ne sommes pas en sous-bois ! Nous continuons notre route : elle est sinueuse et toute en "faux plat". Alors nous grimpons, grimpons... Il fait chaud car le soleil nous tape dans le visage. Ce jour là, Anne-Charlotte et moi attrapons des coups de soleil ! (Elle sur le nez, et moi sur le bras : oui, les "blacks" bronzent et oui les plus clairs (chabins) peuvent avoir des coups de soleil !!!!! :). Nous tentons de passer en sous-bois (pour couper) et alors que nous traversons une clairière, Etienne aperçoit une biche. Hélas, la route ne mène nulle part. Nous retournons donc sur la route et passons sous l'autoroute (!!!). Ce n'est pas le plus beau paysage que nous ayons vu, c'est clair !







Nous arrivons vers 16 h à Saint Beauzire.   




 Nous nous renseignons auprès d'une jeune femme qui se trouve devant le porche de sa maison.
Y a-t-il un endroit où l'on peut planter nos tentes ? Peut-on avoir de l'eau dans nos gourdes ?  


Il s'agit de Corinne, qui, après nous avoir servi à boire (dans des verres) et rempli nos gourdes, m'emmène dans sa cuisine pour "faire les courses" tandis que Laurent (son mari) fait connaissance avec Franck et les enfants. 


Ce couple formidable fait partie des TRES BELLES RENCONTRES que nous avons faites cet été.
Tous deux ont un fils et sont créateurs de bijoux en pierres, qu'ils taillent eux-même. Ils se lançent tout juste (depuis juin) et nous offrent à chacun une très belle pierre polie, en souvenir de notre passage chez eux.


Corinne téléphone au Centre "Ciel" : centre d'accueil pour les enfants (avec ou sans hébergements). Elle demande au directeur du Centre si nous pouvons venir passer la nuit dans le parc du centre, obtient le feu vert et décide de nous emmener avec Laurent en voiture, car c'est encore un peu loin après les kilomètres de la journée.
Embarquement immédiat. Répartis dans les deux voitures nous parcourons les 2,5 km (ouh !!! les tricheurs) qui nous séparent du centre de loisirs.






Cela nous fait tout "bizarre" d'être dans une voiture, la première fois depuis 6 jours !
Arrivés sur place, nous constatons que nous allons être très bien sur ce site, cette nuit. Nous n'aurions pas pu trouver mieux. L'herbe est douce et nous pouvons profiter des sanitaires et des tables et bancs que nous trouvons dans le parc. Le directeur du Centre Ciel est très sympa. Il emmène les petits à la cuisine centrale et ceux-ci reviennent avec du pain, des céréales, de la confiture en mini pot ("comme à l'hôtel"), du lait. Super !


Entre ce que nous ont donné Corinne et Laurent et tout cela, nous avons tout pour ce soir au dîner et pour le petit-déjeuner du lendemain ! Tant mieux, car sinon .... il n'y avait aucun commerce à St Beauzire en dehors de la petite épicerie ambulante passée le matin vers 8 h. Franck part faire un petit tour et revient 1 h plus tard avec une bouteille de vin et un jus de fruits. Il a rencontré Daniel et son épouse (fermiers à 2 pas du Centre) avec lesquels il a sympathisé. Ces derniers lui ont fait promettre de passer les voir avec nous le lendemain avant de repartir.




Melon, pâtes, sauce tomate, thon et .... luxe suprême : Nutella et céréales pour le petit déj  !!! (Corinne et Laurent)
+ pain, confitures, lait et autres céréales (Directeur du centre)



Une table : cela change la vie !
Nous passons une nuit très agréable. Demain nous partirons pour Brioude, où nous ferons notre première pause (1 jour sans marcher) et profiterons de la piscine (cela tombe bien il fait beau !). Cela sera notre motivation pour repartir demain, c'est certain... 








SAMEDI 31 JUILLET 2010 :
ST BEAUZIRE / BRIOUDE

Alors que nous plions bagages ce matin, le directeur du Centre est venu nous demander comment s'était passée la nuit. Il emmène ensuite Franck dans son bureau afin de lui faire une photocopie détaillée des petits chemins que nous devrons prendre pour continuer notre route jusqu'à Brioude (une dizaine de kms).


Nous le remerçions pour tout et partons vers la ferme de Daniel qui a souhaité que nous passions le voir. Visite de la ferme et continuation du chemin....  



Le ciel est magnifique et nous marchons de bons pas pour pouvoir profiter "à max" de la piscine du camping de Brioude. La route est facile car il s'agit d'un petit chemin pour une fois en descente. Nous passons par Ceyverac, puis Entremont.






Gloups !

A cet endroit, nous n'avons encore rien trouvé à manger et il est un peu tard (14 h). Nous décidons de frapper à la porte de cette maison pour acheter un morceau de pain. 



Alors que les enfants attendent dans le pré en face, Franck et moi faisons la connaissance d' Elisabeth, qui, en plus de nous donner une bouteille d'eau, nous offre la moitié d'un délicieux pain de campagne rond, 6 tranches de jambon, des tomates et des yaourts au sucre de canne !! Quel festin !


Nous pique-niquons sous un gros arbre et reprenons des forces pour continuer notre route.
Merci Elisabeth ! Nos anges gardiens vous ont placé sur notre chemin !!




Les filles marchent d'un bon pas !


Le problème des campings lorsqu'il y en a un sur une commune, c'est qu'ils sont forcément en dehors de l'agglomération... Ainsi, lorsque nous arrivons à Brioude et tombons enfin sur un commerce, nous nous arrêtons directement pour faire les courses de peur d'avoir à faire un trop long demi-tour une fois arrivés au camping. Sur ce coup là nous avons eu raison, le camping se trouve à 2 kms environ.

Chargés comme des mulets (puisque 2 jours sur place), nous sommes bien embêtés car ne pouvons charger d'avantage le Carrix de peur de le casser, ni nos dos déjà mis à rude épreuve.

C'est là qu'une GENTILLE INCONNUE, qui "nous a vu passer devant chez elle, loin d'ici",dans la matinée, nous voit "embarrassés" nous embarque les courses dans son coffre et m'emmène avec les enfants directement au camping... Puis... elle fait demi-tour et part à la recherche de Franck qu'elle embarque à son tour avec le Carrix et tout ce qu'il y a dessus. Il y a peu de chance que cette jeune femme tombe sur ce blog, mais au cas où, nous lui disons "merci" !!. 




Nous arrivons donc au "camping de la Begeasse", où la piscine nous appelle !!! Franck nous encourage à y aller. Il se chargera de l'installation du campement. Alors, vite, vite, nous ne perdons pas de temps...

La piscine, de VRAIES VACANCES ????? * ..., en tous les cas "la récompense" de notre première semaine de marche.

* voir notre page "de vraies vacances"



En plus de la piscine, il y a un lac qui borde le camping. Il est ouvert au "public" et comme il fait très beau, il y a beaucoup de monde cet après-midi là. Nous avons de la chance pour notre pause car le temps est idéal. Par contre la table et les chaises nous font cruellement défaut. Dommage que ce camping (pourtant 3 étoiles) n'en propose pas aux vacanciers comme nous qui voyagent en "bivouac" ! Le soir, avant de nous coucher nous allons faire un tour au lac.. Nous avons hâte demain d'aller nous y baigner. 



       DIMANCHE 1 AOUT 2010 : BRIOUDE       



Nous nous réveillons sous un soleil radieux. Le beau temps de ce dimanche matin nous permet de faire une lessive de t-shirts et chaussettes et de nous baigner dans la piscine. Franck retourne à pieds pour acheter le journal, de la crème solaire, des crayons de couleurs, etc. Il s'est fait prendre en stop pour l'aller et a eu moins de chance pour le retour en revenant à pieds sous la grosse chaleur.

Le temps ensuite de prendre l'apéro, de déjeuner et d'enchainer sur la piscine et vers 13 h 30 : et c'est fini !!!! Peut-être faisait-il trop chaud ? Le temps s'est couvert et à tourné à l'orage !! Tonnerre, éclairs... horreur ! Pour ma part, j'ai très peur de l'orage. Heureusement que nous sommes au camping, car c'est à l'abri des sanitaires que nous regardons tomber des averses de pluie !!!  Notre linge presque sec est trempé. Nous sommes restés à l'abri dans nos tentes et avons ... chanté, colorié, mangé des bonbons !! (tout pour ne pas penser que nos tentes risquaient de s'envoler !!!).  

Le linge qui était étendu pour sécher se retrouve trempé. Vers 18 h 30, la pluie cesse enfin. Nous sommes à la fois "humides" et "'moites". Puisque certains d'entre nous n'ont plus rien de propre et sec à se mettre, nous décidons de faire un lavage/séchage dans la machine du camping.

Nous avons dîné à l'abri (dans les tentes) et durant la nuit, il n'a pas cessé de pleuvoir !! Heureusement que nous avions profité du beau temps dès le samedi après-midi.












  




LUNDI 2 AOUT 2010 :
BRIOUDE / JAVAUGUES 

Le temps est + que maussade lorsque nous nous réveillons. Tout est humide, il fait vraiment très mauvais : un temps de Toussaint, sans le brouillard... Nous prenons le temps de petit déjeuner (sous la tente car tout est mouillé !) ne sachant pas trop bien si nous allons repartir aujourd'hui. 
Un gros orage survient encore : desespoir !
Puis une petite éclaircie suit : c'est déjà l'heure du déjeuner.
Franck se décide à démonter une des deux tentes, afin que nous ayons encore une solution de repli ... Puis nous démontons l'autre et rangeons tout notre matériel ce qui n'est pas une mince affaire vu que l'herbe est trempée ! Là c'est trop tard, nous n'avons plus d'autre choix que de reprendre la route !
Mais finalement mieux vaux partir plus loin que de rester encore une journée sur l'herbe mouillée.

A l'accueil du camping, le propriétaire nous met un petit air de zouk (il a longtemps vécu aux Antilles) pour faire venir le soleil (!) et nous donner du courage. Nous réglons et prenons la direction du centre ville....

Grosse averse de pluie : nous sommes trempés jusqu'aux slips/culottes !!! Il fallait bien qu'on ai un peu de pluie ! C'était trop beau pour durer. Il tombe des RIDEAUX de pluie ! Nous ne voyons plus devant nous. Nous entendons alors des cris ! Des gens nous font des signes afin que nous nous abritions sous le auvent d'une caravane.  Sympas, ils discutent un peu avec nous. Ouvrent de grands yeux quand nous leur racontons notre périple, offrent des carambars aux enfants. 




Nous partons peu après et arrivons jusqu'à une petite place en centre ville. Nos vêtements sont déjà en train de sécher (!!!) mais découragés par le mauvais temps, nous nous arrêtons dans un bar (le Pepito) où nous buvons boissons chaudes et diabolos. Franck et Clément partent nous chercher du pain et des viennoiseries que nous dégustons sur place..   La patronne est sympa. Sensible à notre "aventure" elle nous donne les coordonnées de l'ancien directeur d'école de Javaugues où nous pensons faire notre pause ce soir.
Ce monsieur a un mobilhome sur un grand terrain et il sera d'après elle "certainement ravi de recevoir des gens comme vous !". 



Il nous faut tout d'abord absolument trouver la Poste afin d'envoyer à Pierre la clef de la voiture et les papiers ainsi que l'adresse et les indications pour récupérer notre voiture. En effet, Pierre prendra le train (Paris/Clermont Ferrand) lundi 9 et arrivera si tout va bien la veille de notre arrivée à Saint-Genest. Une fois, la clef postée, nous reprenons notre route et arrivons sans encombre (mise à part une mini averse) à Javaugues.

Le carrix a lui aussi enfilé son k-way !
 
La basilique Saint Julien







Pendant que les Franck et les enfants se posent près de la fontaine, je pars à la recherche du fameux monsieur qui pourrait nous "loger" ce soir. Hélas, celui-ci est certainement parti en vacances. Nous demandons alors à une jeune fermière qui rentre son troupeau de vaches si elle saurait où nous pourrions planter nos tentes. "Frappez à cette porte, l'adjoint au Maire vous dira" nous répond-t-elle.

5 minutes plus tard je pars "a bord" d'une vieille Renault avec l'adjoint en question qui me montre un hangar municipal près de la salle polyvalente du village où nous pourrons passer la nuit. C'est parfait. Ce soir nous pourrons dormir au sec en cas de pluie. Et si les gravillons nous font peur, nous sommes trop heureux de trouver tables et chaises à profusion.

En face de notre abri, une ferme dans laquelle Franck va chercher du lait pour le petit déjeuner. Il revient ravi car très bien accueilli. Nous installons notre campement quand une voiture s'arrête à notre hauteur.. Deux personnes en descendent et se présentent comme les élus : la Mairesse, Mme Odette MIALON et un de ses adjoint. Venus nous mettre la lumière et nous ouvrir les toilettes ! Quel bonheur !!









Plus tard, nous allons voir la traite des vaches et découvrons des veaux âgés de 3 semaines environ, tous plus mignons les uns que les autres ! Puis nous dînons : table, chaises, lumière, fruits cueillis sur l'arbre : presque le restau !

La nuit se déroule bien. Grâce aux matelas gonflables nous ne sentons pas du tout les petits cailloux.
 

Franck a toujours adoré discuter avec les fermiers.
Son papa était agriculteur et il a beaucoup travaillé avec lui étant jeune.










   MARDI 3 AOUT 2010 : 
              JAVAUGUES / LA CHAISE DIEU 


Avant de prendre le chemin de la montagne en haut du village, nous passons à la Mairie saluer notre hôte. Nous sommes heureux d'avoir passé la nuit à l'abri car il a plu et ce matin nous avons pu plier bagages "au sec" !






Puis nous prenons la direction que nous a donné la veille un vététiste qui passait près de notre lieu de campement. Nous partons du bas du village et grimpons....


 




Une "piste fléchée jaune" doit nous mener vers Cistrières (notre prochaine étape avant la Chaise Dieu). La montée est "sévère" mais fort heureusement les paysages magnifiques nous donnent toujours le courage de continuer. Nous avons la chance d'avoir un beau ciel et un temps pas trop chaud.. Arrivés au sommet, après plusieurs pauses, nous sommes enfin contents de redescendre ! Et bientôt, nous aperçevons au loin un village qui semble être St Didier sur Doulon, où nous devons faire notre pause goûter. Cependant, alors que l'on se rapproche peu  à peu, je remarque un bâtiment (château) qui ressemble fort à celui que nous avons vu le matin. Franck est quant à lui persuadé qu'il s'agit bien de St Didier sur Doulon. Je lui fais remarquer que nous sommes toujours en face de Brioude que nous aperçevons au loin, ce qui n'est pas logique vu que nous devrions être sur l'autre versant de la montagne ! Le doute s'installe...



Et en bas nous avons la confirmation que ce village est bien  ... Javaugues !!!
Nous avons donc parcouru 10 kms pour RIEN. Partis du bas du village, nous nous retrouvons en haut, c'est à dire que sur la  route départementale nous avons réellement marché 500 mètres !!!!!!!!! DESESPOIR et gros DECOURAGEMENT et franchement très écoeurés, surtout pour les enfants qui n'ont pas ménagé leur peine ce jour là.


Dépités, nous nous posons au bord de la route, bientôt surpris par un personnage familier (un technicien municipal rencontré la veille) qui s'arrêtant au stop à notre hauteur nous lance sourire en coin : "alors on avance pas beaucoup aujourd'hui ??" : la HONTE !!!!




"Mais qu'allaient-ils faire dans cette galère ?"

Nous décidons de "rattraper" les kilomètres perdus, ... en voiture ! Alors nous tentons de faire du stop, ce qui n'est évidemment pas facile, non seulement car nous sommes 6 et ne voulons pas nous séparer en deux véhicules, mais aussi car nous avons beaucoup de bazar et que nous sommes sur une route où il ne circule presque personne !!! Nous attendons donc 1 h 30 avec au début un peu d'espoir, puis bc de désespoir ! Allons-nous devoir retourner sous l'auvent en bas du village ? Impossible, nous n'avons plus rien à manger et il n'y a aucun commerce dans le village !


Enfin, et puisque quatre d'entre nous sont un peu "en retrait" je pense, une voiture s'arrête devant Clément et moi.. "Vite, vite !!" crions-nous au reste de la famille. "Je ne crois pas que je vais pouvoir tous vous prendre !" nous annonce le conducteur. Nous comprenons qu'il en doute : il conduit une Clio !!
"Mais si, mais si". Nous n'allons sûrement pas le laisser partir !!! Alors très vite, nous installons les enfants. Clément avec Etienne sur ses genoux, Camille avec Anne-Charlotte sur ses genoux, un gros sac sur mes genoux, et tout le reste dans le coffre. Franck est installé à côté du chauffeur, le Carrix dévissé sur les genoux, les bâtons de marche de travers. Et, miracle, nous quittons enfin Javaugues 5 heures après notre départ du matin environ !!!


Notre BELLE RENCONTRE s'appelle Jacques. Il habite et se rend justement à la Chaise Dieu (notre étape du jour d'après). La chance ne nous a pas lâché apparemment. La récompense des efforts de la journée tout simplement !







Dans la voiture, Jacques explique aux enfants ce qu'ils vont pouvoir voir à la Chaise-Dieu. L'abbaye, la salle des échos... Il parle aussi à Clément du Pape qui a jadis porté son nom. Jacques est charmant, intéressant, drôle.

A la Chaise Dieu, il nous dépose directement au camping, nous dit que nos enfants sont "très bien élevés" (ce qui, pour des parents, est la récompense suprême !) et reprend son chemin. Dans la soirée, nous nous sommes aperçus que nous n'aurions pas pu arriver de toutes les manières à Cistrières ce soir là. Nous avions mal évalué la distance. En allant directement à la Chaise Dieu en voiture, nous avons "triché" de 15 km env.





Pendant que Franck établit le campement, Clément et moi rajoutons 3 kms à notre journée puisque nous devons nous rendre en "ville" pour faire les commissions ! (1,5 aller et 1,5 retour !). 




Jamais eu aussi froid que ce soir là, à la Chaise Dieu !
Le soir, nous avons eu très froid ! Le repas commencé sur une table s'est terminé sous la tente, avec, grâce à Franck qui prend soin de nous chaque soir, une bonne tasse de chocolat chaud avant de nous endormir !!  


 MERCREDI 4 AOUT 2010 : 
                    LA CHAISE DIEU / JULLIANGES 



La nuit a été très froide et la matinée l'est également. Après la vaisselle qui n'avait pas été faite la veille (trop froid !!), le petit déjeuner à l'entrée des tentes, la toilette et le pliage, nous discutons longuement avec de nombreux voisins (tous curieux de notre escapade) et partons vers 11 h 30 seulement ! Notre rythme est effectivement basé sur nos envies et besoins. Nous ne sommes pas dans la "course" à l'arrivée. Nous espérons seulement respecter à 1/2/3 jours notre plan de route, c'est à dire arriver le 10 ou le 11 août à St Genest-Malifaux.


Nous prenons une petite route forestière qui nous mène, après quelques détours à Bonneval : toute petite commune qui possède néanmoins une belle auberge, avec cour fleurie donnant sur la montagne. L'auberge doit être réputée car il y a beaucoup de monde. 






C'est là que nous "débarquons" avec tout notre barda, au milieu de personnes "endimanchées" (nous sommes pourtant mercredi !) qui déjeunent en famille ! (grands cris d'exclamation, félicitations, encouragements aux enfants..... surtout par des personnes âgées).


Nous demandons la permission de manger nos sandwichs et commandons boissons et desserts (la petite note douceur du jour !). Nous discutons avec deux jeunes couples parisiens, qui curieux de notre entreprise, se sont levés pour nous interroger sur notre marche (d'où venons-nous ? Où allons-nous ?). Ils offrent un verre de vin à Franck et sont ravis de  prendre une photo où nous serons tous les 6 (c'est tellement rare !).   




Puis nous reprenons notre route et arrivons à Beaumont après un dénivelé de 9% positif (dixit Franck le sportif !). C'est ici que nous ferons une pause bien méritée.Clément se flatte d'être le premier dans les montées. Là, il paraît qu'il s'était endormi sur le bord de la route à force de nous attendre !!!!!!!!!!








A Jullianges, où nous avons prévu de passer la nuit, tout est parfait ! Il s'agit d'un tout petit camping où il n'y a qu'une douzaine d'emplacements. Pas un chat pour nous accueillir. Pas de bureau. Nous nous installons donc à l'emplacement de notre choix . Juste au-dessus du camping : un bar/tabac, une boulangerie, une épicerie et même un restaurant ! Pas besoin de rajouter des kilomètres, tout est à proximité ! C'est une grande première. Après les courses pour le petit déjeuner et le pique-nique du lendemain comme à l'habitude, après la douche et un peu de repos, nous partons "en ville" nous restaurer.. C'est une promesse que nous avions faite aux enfants : dès que possible, dîner un soir "en ville". Si on nous avait dit que cela serait à Jullianges ... !

Nous essayons de faire sécher notre linge, toujours humide...


Le restaurant "Le Mustang" nous permet de manger au chaud : pizzas, hamburgers géants, frites, desserts au nutella, à la chantilly, etc... A nous en faire péter l'estomac !! C'était semble-t-il la juste récompense après nos éternelles pâtes, omelettes, cassoulets...  C'était  un peu "de vraies vacances ?" *

* voir notre page "de vraies vacances ? "





Des desserts de folie !


Le temps de rentrer sous la tente et averse de pluie !
Notre linge n'est donc pas prêt de sécher ! Le linge humide est le côté le plus "difficile" du déplacement de type "bivouac" et le linge sec et propre est ce qui nous manque le + au niveau du confort.











 JEUDI 5 AOUT 2010 : 
JULLIANGES / ST GEORGES LAGRICOL 


Au réveil (vers 9 h 30) le lendemain : tout est trempé ! Franck va "piquer" une table à un voisin absent. Nous pouvons ainsi petit-déjeuner debout ! Lorsque le propriétaire du camping vient nous voir pour le règlement, nous ne savons pas si nous partons ou pas.. Puis, finalement, nous plions une tente, puis l'autre comme à Brioude. Le linge trempé est enroulé dans un sac en plastique (hélas + de poids). Nous partons vers 11 h et arrivons facilement jusqu'à Cherac où nous nous posons un moment sur un petit pont en pierre qui nous rappelle celui de la Scie de la Roue (St Genest-Malifaux).






Nous continuons sur Bruac et la pluie commence à tomber ! Elle est glaciale et nous sommes rapidement congelés. Difficile d'avancer en se faisant saucer.. Nous nous arrêtons donc et nous mettons à l'abri (!) dans les sous bois et les sapins serrés. Nos mains sont gelées et les enfants font "sérieusement" la tête car ils ont froid ! J'avoue que ce moment là a été terrible car de voir nos "petits" trembler de froid nous a vite "refroidi" et pour la première fois nous nous sommes demandés si nous n'avions pas eu trop d'ambition ou trop de folie de partir avec les enfants, à pieds, sans presque rien.



Pauvre Camille, le froid lui fait "faire la grimace" ..



  
Franck nous secoue et nous encourage à continuer "car les k-way" sont faits pour çà ! En réalité il ne veut pas que nous restions sous les bois. L'éclaircie suit le mauvais temps, puis la pluie suit l'éclaircie, et ainsi de suite : toute l'après-midi !  Notre linge est encore plus mouillé que le matin !! Impossible donc de s'arrêter pour déjeuner avant Douilloux et il est 14 heures ! C'est à cet endroit que nous trouvons une grange où nous pouvons manger au sec.




Puis le soleil revient pour de bon. Nous continuons notre route et discutons avec un couple de stéphanois très sympathique qui nous dit qu'un peu plus bas à l'entrée de St Georges Lagricol, il nous faut nous arrêter chez Karine, qui possède avec son mari un élevage de cochons en plein air. Ils ont, parait-il, des touts petits qu'ils pourront montrer aux enfants.


C'est ainsi qu'à "la Ruhr", nous rencontrons Karine et son mari qui s'arrêtent 3 quart d'heure pour nous faire visiter, nous expliquer, leur exploitation. Nous faire voir leurs cochons, vaches et taureau. Les porcelets sont trop mignons, mais je n'en voudrais tout de même pas dans mon salon !
Ce moment passé dans cette exploitation et le temps qu'ont passé ces gens avec nous ont été notre récompense du jour, l'instant "soleil" après toute la pluie de la journée.







Puis nous arrivons au "Gîte du bon accueil" à St Georges Lagricol.   Nous demandons presque immédiatement au propriétaire si nous pouvons faire une machine à laver car tout est désormais très sale ou mouillé ! Il est 16 h et nous avons le temps de faire sécher si le soleil perdure ! Puis, après les courses, la douche, le repas du soir, nous profitons de notre chance de dormir dans des lits ce soir.




                
               VENDREDI 6 AOUT 2010 : 
ST GEORGES LAGRICOL / TIRANGES 







Nous quittons le gîte vers 9 h 30. Il faut dire que le paquetage est bien plus rapide lorsque nous dormons dans une maison ! Il fait beau. Nous partons en direction de Bas-en-Basset, sachant que nous nous devrons nous arrêter à mi-chemin (à Chalencon ?).


Nous prenons la petite route qui nous mène à St Julien d'Ance où nous demandons à deux habitants de nous indiquer comment quitter le "bitume". Ceux-ci nous disent de couper à travers bois et de ne pas manquer LA curiosité du coin : une coulée de lave.


Nous grimpons donc et arrivons bientôt face à la coulée de lave. C'est la première fois que nous voyons ce type de paysage !





Puis nous arrivons dans les lieux-dits "Maison seule" (et c'est le cas de le dire !) et "Monpré" où nous pique-niquons de nos habituels sandwichs au pâté, accompagnés cette fois d'une tablette de chocolat ! Nous déjeunons face à des juments et leurs poulains puis continuons jusqu'à St André de Chalencon.


Là, nous rencontrons Alain, qui parle longuement avec nous puis part chercher pour les enfants une bouteille d'eau et une bouteille de jus de fruits. Il est admiratif de notre "voyage" et nous explique que "ce que nous faisons pour nos enfants est extraordinaire et qu'ils sont souviendront toute leur vie". Il a quitté il y a longtemps un boulot de fou et une vie citadine pour venir s'installer et élever ses enfants à la campagne. C'est un monsieur très sympathique avec qui nous avons passé un très bon moment en discutant près de la fontaine.







Vue sur les Monts du Pilat





Le site de Chalencon est tout simplement magnifique. Nous devons descendre dans le creux de la vallée pour atteindre le château et ensuite traverser le Pont du diable.









 



Puis, puisque chaque descente nous promet une montée, nous repartons pour atteindre Tiranges (dénivelé de 15 % positif) : au secours la montée (!) qui sera finalement notre point de chute pour la nuit puisqu'il n'y a rien à Chalencon. Nous en avons "plein les pattes" car nous avons beaucoup marché aujourd'hui.... Arrivés devant l'église du village, nous obtenons rapidement de l'aide de quelques habitants qui s'empressent de mener Franck chez la Mairesse et de m'indiquer l'épicerie où je pourrais faire quelques courses.


Madame Colette GAILLARD (Mairesse) prend sa voiture et montre à Franck où nous pourrons installer nos tentes puisqu'il n'y a pas de camping à Tiranges. Il s'agit d'un petit terrain dans le square municipal où il y a un tobbogan, un boulodrome un terrain de basket et un terrain de tennis. Les joueurs de boules (lyonnaise) sont très sympas. Ils finissent justement leur partie et boivent un "canon". Ils nous offrent de l'eau minérale et de l'eau gazeuse dans laquelle ils mettent du sirop de citron. Pour notre grand bonheur, sur le terrain en question il y a une table et des bancs en bois : c'est parfait.



Un paon vient nous dire bonsoir !





  SAMEDI 7 AOUT 2010 : 
                 TIRANGES / BAS-EN-BASSET


Il fait très beau et nous prenons notre petit déjeuner en t-shirt ce qui est très rare ! Petit déjeuner "céréales" car nous n'avons pas trouvé de pain hier, la boulangère étant partagée entre le matin et l'après-midi sur deux communes ! 





Plus facile de ranger avec le beau temps !

Nous prenons le chemin que nous ont indiqué hier les joueurs de boules. Il nous évite de passer par la route et nous fait traverser une forêt, toujours en descente. Sur le chemin boisé : des fruits des bois : fraises, framboises, mûres. Nous dégustons et faisons la cueillette pour notre dessert au déjeuner.







Cachée derrière mon sac à dos !




Après le déjeuner, sur la route, nous trouvons une rivière propice à la baignade (cf. vidéo). Les "fous" : Franck et les enfants se baignent dans la rivière glacée. Quel bonheur ! Et que de rires quand Franck se précipité tout habillé dans l'eau !!!!

Après être tombés sur un campement des "gens du voyage" à la sortie du bois, nous sommes arrivés dans la périphérie de Bas-en-Basset qui est une ville très étendue. Nous marchons encore beaucoup et une fois sur place, sommes bien déçus.

Il s'agit effectivement d'un GIGANTESQUE camping comme nous les détestons ! Il n'y a que des caravanes et des mobilhomes. Ces derniers sont équipés comme de véritables chalets et loués pour la plupart à l'année à des gens du coin. Il y a des rues avec des plaques et bien sûr beaucoup de monde. Par contre il n'y a pas de piscine.. Curieux. Impossible toutefois de faire demi-tour : nous devons absolument profiter de sanitaires ce soir et nous ne pouvons plus marcher de toutes les manières. Si la propriétaire et les "habitants" sont charmants, nous ne sommes pas du tout à l'aise dans cette ville où nous sommes seuls à être en tente. Par ailleurs Camille se perd une demi-heure après notre arrivée dans les nombreuses ruelles....    

Nous ne bougerons donc plus de notre emplacement (à part les douches). Après notre installation, les courses par Franck, les douches, le repas par terre, nous essayons de nous reposer et c'est dur car les jeunes font du bruit et nous sommes en face justement d'une placette avec aire de jeux.
Notre voisine de derrière (qui habite au Chambon) avec laquelle nous avons fait connaissance plus tôt nous invite à boire "un petit café sur des chaises". Elle s'appelle Marie et est très gentille. Elle vient dans ce camping depuis plus de 30 ans, connait ses "voisins", mais semble beaucoup s'ennuyer !
  


Camille et Clément montent seuls la T4


Nous nous sommes couchés et endormis tard à cause du bruit avoisinant (le camping de Jullianges nous a beaucoup manqué ce soir là). Des jeunes ont cassé un lampadaire et les enfants ont eu peur. Résultat de tous ces facteurs négatifs : ce n'est pas là que nous ferons notre pause dominicale. Demain, nous levons le camp !




 
                        
   DIMANCHE 8 AOUT 2010 :  BAS-EN-BASSET / ST DIDIER EN VELAY
Nous partons du camping car nous n'y sommes pas bien et décidons de faire une balade tranquille, vu que, normalement nous n'aurions pas dû bouger ce jour mais faire notre pause. Il fait très chaud et l'heure ne nous aide pas car le temps que nous levions le camp il est presque midi. Nous allons essayer d'aller au moins jusqu'à Monistrol sur Loire qui est à 6 kms seulement.
Nous traversons la Loire ..



... puis prenons une petite départementale qui nous mène au dessus de la ville. Là, nous rencontrons Martine avec laquelle nous discutons très longuement. Elle nous donne de l'eau pour nos gourdes, des mini oeufs kinder et des gâteaux pour le goûter. C'est une TRES BELLE mais trop courte rencontre que nous avons fait ce jour.

Nous faisons de nombreuses pauses car Camille ne se sent pas bien. Elle a très mal au ventre (sans doute engendré par l'eau gelée de la rivière, les nombreux fruits rouges ou prunes/mirabelles que nous avons dégusté le long des chemins au fil des jours et le lait de vache directement sorti des pis !!). Par ailleurs il fait très chaud et cela ne nous aide pas à avancer en montée !

Personne n'a faim lorsque nous nous arrêtons pour pique-niquer. Nous décidons donc de nous REPOSER tout simplement. Franck et Anne-Charlotte font une petite sieste, je sculpte mon bâton. Les autres se posent, tout simplement...











Arrivés à Monistrol sur Loire, il est trop tôt pour s'y arrêter pour la nuit. La ville est déserte (dimanche + vacances) et rendue sinistre avec sa grande rue toute en longueur. Nous n'avons pas d'autre choix hélas que de suivre la grande route pour continuer vers La Séauve sur Semène. Il fait toujours très chaud et il est désagréable de marcher tout en étant dépassés par de nombreuses voitures. Nous devons être vigilants et ne pouvons pas nous arrêter sur cette portion de route.

Nous arrivons dans un hameau où nous sommes accueillis par une dame qui a elle même beaucoup marché avec son mari et sa fille. A 8 ans, cette dernière (qui a maintenant 18 ans) a effectivement fait l'ascension du Mont Blanc !!! Ils ont aussi suivi le fameux sentier GR20 en Corse. Danielle nous offre un goûter (gâteau et jus) ; tout se passe bien jusqu'à ce qu'un de ses chiens gronde et attaque notre pauvre Etienne qui a montré sa peur. Cet épisode est trop triste à raconter. C'est le seul mauvais souvenir que nous ayons de notre périple. Plus de peur que de mal heureusement, mais je préfère faire l'impasse sur les détails.. Cela me bouleverse encore aujourd'hui quand je pense à ce qui aurait pu arriver. En tous les cas, on ne le répète jamais assez : toujours se méfier des chiens, même ceux qui paraissent gentils et sont soit-disant inoffensifs !  Nous quittons les lieux, choqués et malheureux. Danielle, secouée également nous propose de nous déposer en voiture où nous le souhaitons. Nous irons donc directement à St Didier en Velay.  




Ce n'est pas que nous n'avons pas été courageux ce jour là, mais la chaleur, le mal de ventre de Camille (bientôt suivie par ses frères et soeur), le choc de l'épisode "chien", nous a poussé à nous remettre de tout cela à St Didier. Ici, nous sommes à côté (en tous les cas en voiture) de St Genest. Le but n'est pas loin ! Il nous reste environ 15/17 kms.


Etienne suite au drame. Tout sourire, cela va mieux.

Le camping est hyper mignon. Très bien tenu. Tranquille. Et bonus : il y a des tables à disposition des campeurs. Après la douche et le repas, nous soignons les enfants (médocs) et dormons cette fois très bien.

      LUNDI 9 AOUT 2010 : ST DIDIER EN VELAY


Nous décidons de rester faire notre pause ratée d'hier. Nous pourrons peut-être soigner les enfants et repartir mardi tranquillement. Cela serait vraiment trop bête d'appeller au secours et d'arriver à St Genest en voiture après tout cela !! C'est donc la pause !

Franck, Anne-Charlotte (qui n'est toujours pas fatiguée de marcher) et moi allons au village faire les courses.
Nous achetons donc de quoi déjeuner, goûter, dîner. Le pain du petit dej sera commandé au camping.
Les 4 enfants sont malades. Pour ma part, rien. Je ne me suis pas baignée dans la rivière et ne boit pas de lait (encore moins de la ferme). Franck est ok également.

Dans l'après-midi et comme il fait très beau, nous décidons d'aller à la piscine municipale qui jouxte le camping. Nous avons des laisser-passer qui nous donnent libre accès en tant qu'hôtes du camping. L'eau est bonne ! Heureusement que nous avons décidé d'aller plus loin que Bas-en-Basset pour nous reposer !

Pendant ce temps, Pierre, est arrivé à Clermont. Il a récupéré comme prévu notre voiture. Il parait qu'il est passé à St Didier ce jour là. Il a toutefois évité le camping pour ne pas se faire remarquer !! Cela aurait été curieux de voir notre voiture passer...    





Grand luxe : ce soir, nous ferons un babecue et mangerons donc de la viande !!! (nos voisins nous laissent leur charbon car ils n'en ont plus l'utilité). Au menu : melon (sauf pour les malades), poulet grillé, pommes de terre. 




    MARDI 10 AOUT 2010 : 
                    ST DIDIER EN VELAY / ST GENEST-MALIFAUX




Nous avons pris la résolution de partir de bonne heure car nous voulons absolument arriver aujourd'hui.
Sur notre plan de route il était noté que nous arriverions soit le 10, soit le 11 août à St Genest, ce qui nous laisserait encore 10 jours pour cette fois se reposer. Là, les enfants sont "patrac". Nous sommes tous fatigués, alors il est temps d'arriver. Notre motivation du jour : l'arrivée, les lits, un bon dîner préparé par Mamie.

Nous avons mis l'alarme du portable car nous voulons quitter le camping à 9 h afin de pouvoir faire tous les kilomètres restants tout en ayant de bonnes pauses. Levés à 7 heures, nous nous activons pour tout ranger, prenons notre petit dèjeuner et partons. 





Pour la première fois notre destination indiquée !

Arrivés à ce grand carrefour, nous croyons n'être plus très loin, mais embarqués sur le mauvais chemin, en voulant couper à travers bois en direction de "la Tourette", nous faisons un grand détour qui nous rallonge de 4 kms environ. Dégoûtés ! Nous retrouvons finalement la route de Jonzieux grâce à des vététistes et à un monsieur du coin qui passe en voiture alors que nous sommes "échoués" à la sortie du bois.






Pause déjeuner près du centre équestre



Jonzieux
A Jonzieux, nous faisons une belle pause sur la place du village au bar. Nous nous payons nos désormais traditionnels diabolos, un café, une bière. Puis nous reprenons notre route... Les deux grands vont mieux mais les petits sont vraiment malades. Anne-Charlotte doit s'arrêter tous les 500 mètres environ. Nous commençons à manquer de papier toilette. Il est temps que nous arrivions.

Nous passons par les Prades qui parait-il serait un raccourci pour atteindre St Genest. Mais la route est très longue, beaucoup plus long que ce que l'on pouvait penser. Notre but : le barrage de St Genest-Malifaux.


Peau de serpent !


Nous y arrivons enfin et sommes enfin en terrain connu. Mais il s'agit du bout du barrage, soit l'extrême opposé du chemin qui nous conduira ensuite à la Scie de la Roue (hameau de St Genest où habitent les grands-parents). Nous devons donc parcourir la moitié du barrage avant d'arriver à l'auberge du Sapt, où nous reprenons de l'eau dans les gourdes + deux petites bouteilles de coca pour soigner les ventres...

Sur le chemin du Sapt, au loin St Genest-Malifaux
Arrivée sur la Scie de la Roue par le chemin du Sapt et la "petite plage".
Au loin, nous aperçevons un panneau qui s'agite au bout d'un bras. (!!!) Il s'agit de Pierre, qui avec Mamie nous attend sur le petit pont. Ils nous ont entendu de la terrasse de la maison (avec l'écho de la montagne). Ils sont donc venus à notre rencontre !

Arrivée à "la petite plage" de mon enfance : les enfants diront : "c'est ça ta plage ???" (hum !!!)
 







Bravo ! non ?
Puis, après l'entrée portail de la maison, Etienne a l'honneur de couper la banderole d'arrivée car c'est très bientôt son anniversaire ! Et quelle fierté ! Il faut dire que Super Mamie et Pierre ont mis un point d'honneur à ce que notre arrivée reste un souvenir gravé dans la tête de nos enfants à tout jamais ! Et puis, le sens des petites choses qui font TOUT est une caractéristique de la famille... 

Ainsi, banderole, discours, et fanfare (et quelle fanfare !!! On se demande comment cette vieille clarinette "jouet" peut encore sortir des notes, elle a au moins 30 ans !!!) ont constitué un coktail étonnant pour notre arrivée. 

Trop drôle (cf. séquence filmée dans la rubrique vidéo correspondante).
Pour le discours, voir dans la rubrique pièces jointes ! (après ... c'est l'humour B......r !!). 

   



ET ENSUITE ???

Ensuite, nous avons tout sorti des sacs ; voici le "bazar" que nous trimballions chaque jour : 







et nous avons rangé, lavé, remballé (au fur et à mesure des jours) . .. Nous avons mis des vrais vêtements (dès notre arrivée) !


Nous nous sommes REPOSES (pendant 10 jours)


Isabelle,
le 4 octobre 2010



RENVOIS :

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